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Depuis que je me suis reconvertie, ou plus précisément depuis que je me suis pleinement lancée dans les massages bien-être, la question qui revient le plus souvent est « est-ce que la science te manque ? »

C’est chaque fois assez difficile pour moi je l’entendre, car malgré ma résolution de ne rien prendre personnellement (voir les accords Toltèques) je le prend comme un : alors ça y est, tu commences à regretter ton coup de tête ?

Se reconvertir est déjà quelque chose de courageux, qui exige beaucoup de nous. Et souvent, notre manque naturel de confiance en nous est accentué par ce genre de petites phrases assassines qui nous renvoient à nos doutes.

Tout d’abord, sachez que vous n’êtes pas les seuls à ressentir ça, c’est tout à fait normal. Sachez également que votre reconversion, tout comme votre personne, peut déplaire. La plupart du temps, les jugements sur votre décision sont uniquement les propres doutes de ces personnes reportés sur vous. Essayez de discerner ce qui vous appartient ou non.

Pour répondre à la question… Bien sûr que ça me manque. Je sens chaque jour mes connaissances fuir mon cerveau, mon niveau diminuer… J’ai de plus en plus de mal à comprendre une étude scientifique. Et c’est normal : mon cerveau n’est pas moins rempli pour autant, il a juste remplacé les données non utilisées par de nouvelles.

En soit, ce n’est pas tant la science qui me manque mais tout ce qui gravite autour : des tâches à accomplir bien déterminées, des heures fixes de travail, des collègues… Mais en y regardant de plus près, mon nouveau travail aussi inclut toutes ces choses. La seule différence, due à mon statut de micro-entrepreneur, est que c’est à moi de les déterminer : me fixer des horaires, des tâches, me renseigner, échanger avec des collègues…

Je peux même dire avec aplomb que j’aime ma nouvelle vie. Je me sens en accord avec mes valeurs, je fais les choses que j’aime, je sens mon cerveau plus léger, moins contrarié. Et ça, ça n’a pas de prix.

Peut-être qu’un jour je reviendrai à mon ancien métier, une carrière dans la science, quelque soit le poste ou l’endroit. Mais ce dont je suis certaine, c’est que je ne regrette rien.

Jennifer

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